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La crítica de cine, Superman: Cuando la realidad se adelanta a la ficción

  • Photo du rédacteur: jpazrael
    jpazrael
  • 18 sept.
  • 6 min de lecture

Han pasado varias semanas desde el estreno de la nueva película de Superman, dirigida por James Gunn y concebida como el nuevo comienzo del universo cinematográfico de DC. Más allá de las actuaciones o de la calidad de los efectos especiales, me gustaría centrarme en una trama que me impactó de forma inesperada.

En este guion, no puedo evitar sentir la fuerte semejanza con la actual geopolítica mundial. Me refiero, de manera tal vez repetitiva, al conflicto palestino-israelí, que con el tiempo se ha convertido en un genocidio televisado, como una nueva serie de telerrealidad que invade nuestros canales.

Pero, ¿qué tiene que ver una película de superhéroes con una guerra entre dos países limítrofes? Pues, para mi sorpresa, ambas historias son muy similares.


Una trama de ficción, un reflejo de la realidad

En la película de Superman de James Gunn, la trama de catástrofe (siempre hay varias: personal, familiar y global) presenta un país pobre y agrícola, pero con grandes riquezas bajo su suelo. Este lugar es constantemente amenazado por el gobierno de un país limítrofe que busca anexionarlo, expulsando a sus habitantes sin importar el costo humano o económico. Este gobierno está dispuesto a cometer un genocidio ante los ojos de un mundo incapaz de reaccionar a tiempo, gracias a los nudos políticos creados por un aliado multimillonario.

Para aumentar el drama, resulta que el ya nombrado magnate, que posee todo el poder que el dinero y los contactos pueden comprar, se llama Lex Luthor. Él ha decidido apoyar esta iniciativa a toda costa, usando su imperio mediático, sus bots en internet y vendiendo armamento a un precio inferior al normal.

¿Qué gana Lex Luthor con todo esto? Él quiere recuperar una parte de las nuevas tierras para construir una “riviera” para millonarios, en un lugar donde miles, o incluso millones, de personas son exterminadas con sus armas, y arriesgando la seguridad de su propio país en su intento ególatra de ser el ser más importante y poderoso del planeta.

Pero, claro, esto es una película de superhéroes: Superman llega al rescate del pueblo amenazado y logra que Lex Luthor termine en la cárcel antes de que el genocidio pueda comenzar. Si cuento toda la película sin preocuparme por los spoilers, es porque me encantaría que fuera una realidad, y no ficción.


La triste verdad: cuando la realidad supera a la ficción

La razón es conocida: un guion que se escribió hace varios años (ya que estos proyectos son constantemente reescritos antes de su producción), y que buscaba impactar por su novedad, no lo ha logrado de la forma esperada. Y no es por un mal estreno o una historia mal contada; por el contrario, James Gunn tiene un estilo que sabe vender y atraer a un público variado. El problema es que esta historia ya la conocemos, pero en la realidad.

Hoy, un país tan poderoso y bien conectado está llevando a cabo un genocidio de la manera más espantosa e inimaginable posible. Gracias a una gran cantidad de recursos económicos, políticos y de comunicación, ha logrado retrasar la reacción internacional hasta no dejar un solo edificio en pie, matando a miles de personas, civiles, mujeres y niños, sin ninguna intención de perdonar la vida de quienes se crucen entre él y su objetivo: anexar todo lo que queda del antiguo país de Palestina a la poderosa e intocable Israel.

Y si hasta aquí la ficción y la realidad estaban conectadas y eran sorprendentemente similares, podríamos respirar aliviados pensando que Lex Luthor es solo un personaje. Pero no. En su lugar, el presidente del país más poderoso del mundo, con la mayor cantidad de armas, respalda el genocidio, utilizando los mismos argumentos y medios pagados para limpiar la imagen de Israel y así defender lo indefendible. Entregando armas a bajo costo, enviando mercenarios entrenados por el ejército de Estados Unidos para continuar la matanza, y silenciando a los medios que se oponen a su discurso.

Lo que sí es ficción, y es la parte más triste de esta reflexión, es que Superman no existe. No existe la figura del héroe superpoderoso que hace lo correcto sin importar el precio o a quién deba enfrentarse. El alma pura venida de otro planeta que nos enseña más sobre la humanidad que cualquier otro ser o religión.

Mientras tanto, tras la muerte de miles de personas, millones de expulsados y una crisis humanitaria que no se veía desde la Segunda Guerra Mundial, yo sigo mirando al cielo, porque tal vez una esperanza azul y roja pase para salvarnos de nosotros mismos.


VERSION FRANÇAISE


La critique de Superman : quand la réalité devance la fiction

Plusieurs semaines ont passé depuis la sortie du nouveau film de Superman, réalisé par James Gunn et conçu comme le nouveau départ de l'univers cinématographique de DC. Au-delà des performances ou de la qualité des effets spéciaux, j'aimerais me concentrer sur une intrigue qui m'a frappé de manière inattendue.

En lisant ce scénario, je ne peux m'empêcher de ressentir la forte ressemblance avec la géopolitique actuelle. Je me réfère, de manière peut-être répétitive, au conflit israélo-palestinien, qui, avec le temps, est devenu un génocide télévisé, telle une nouvelle série de téléréalité envahissant nos chaînes.

Mais quel est le rapport entre un film de super-héros et une guerre entre deux pays limitrophes ? Eh bien, à ma grande surprise, les deux histoires sont très similaires.


Une intrigue de fiction, un reflet de la réalité

Dans le film de Superman de James Gunn, l'intrigue de catastrophe (il y en a toujours plusieurs : personnelle, familiale et globale) présente un pays pauvre et agricole, mais avec de grandes richesses sous son sol. Cet endroit est constamment menacé par le gouvernement d'un pays voisin qui cherche à l'annexer, expulsant ses habitants sans se soucier du coût humain ou économique. Ce gouvernement est prêt à commettre un génocide sous les yeux d'un monde incapable de réagir à temps, grâce aux nœuds politiques créés par un allié multimilliardaire.

Pour accentuer le drame, il s'avère que le magnat, qui possède tout le pouvoir que l'argent et les contacts peuvent acheter, s'appelle Lex Luthor. Il a décidé de soutenir cette initiative à tout prix, en utilisant son empire médiatique, ses robots sur internet et en vendant des armes à un prix inférieur à la normale.

Qu'est-ce que Lex Luthor y gagne ? Il veut récupérer une partie des nouvelles terres pour construire une "riviera" pour les millionnaires, dans un endroit où des milliers, voire des millions, de personnes sont exterminées avec ses armes, et ce, en risquant la sécurité de son propre pays dans sa tentative égoïste d'être l'être le plus important et le plus puissant de la planète.

Mais, bien sûr, c'est un film de super-héros : Superman vient au secours du peuple menacé et parvient à faire emprisonner Lex Luthor avant que le génocide ne puisse commencer. Si je raconte tout le film sans me soucier des spoilers, c'est parce que j'adorerais que ce soit une réalité et non une fiction.

La triste vérité : quand la réalité dépasse la fiction

La raison est connue : un scénario écrit il y a plusieurs années (car ces projets sont constamment réécrits avant leur production), et qui cherchait à impacter par sa nouveauté, n'y est pas parvenu comme prévu. Ce n'est pas à cause d'une mauvaise sortie ou d'une histoire mal racontée ; au contraire, James Gunn a un style qui sait vendre et attirer un public varié. Le problème, c'est que cette histoire, nous la connaissons déjà, mais dans la réalité.

Aujourd'hui, un pays si puissant et si bien connecté mène un génocide de la manière la plus épouvantable et inimaginable possible. Grâce à d'énormes ressources économiques, politiques et de communication, il a réussi à retarder la réaction internationale jusqu'à ne laisser aucun bâtiment debout, tuant des milliers de personnes, des civils, des femmes et des enfants, sans aucune intention d'épargner la vie de quiconque se mettrait entre lui et son objectif : annexer tout ce qui reste de l'ancien pays de la Palestine au puissant et intouchable Israël.

Et si jusqu'ici la fiction et la réalité étaient connectées et étonnamment similaires, nous pourrions respirer en pensant que Lex Luthor n'est qu'un personnage. Mais non. À sa place, le président du pays le plus puissant du monde, avec la plus grande quantité d'armes, soutient le génocide, utilisant les mêmes arguments et médias payants pour nettoyer l'image d'Israël et ainsi défendre l'indéfendable. Il fournit des armes à bas prix, envoie des mercenaires entraînés par l'armée des États-Unis pour continuer le massacre, et fait taire les médias qui s'opposent à son discours.

Ce qui est de la fiction, et c'est la partie la plus triste de cette réflexion, c'est que Superman n'existe pas. Il n'existe pas la figure du héros surpuissant qui fait ce qui est juste, quel que soit le prix ou la personne qu'il doit affronter. L'âme pure venue d'une autre planète qui nous en apprend plus sur l'humanité que n'importe quel autre être ou religion.

Pendant ce temps, après la mort de milliers de personnes, des millions de personnes expulsées et une crise humanitaire qui n'avait pas été vue depuis la Seconde Guerre mondiale, je continue de regarder le ciel, car peut-être qu'un espoir bleu et rouge passera pour nous sauver de nous-mêmes.

 
 
 

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